Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.
Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.
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Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.
Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.
Je ne crois pas que ce soit par le procédé dialectique qu'on la perde (la foi) ou la retrouve. C 'est comme l'appétit que l'on perd. Et pour le retrouver, il faut non pas des controverses, mais une cure dont l'agent d'une efficience infaillible est la prière.
Paul Claudel, "Lettre à Arthur Fontaine", 9 décembre 1906, Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?).
Seigneur Jésus, qui élevé sur la Croix as tout attiré à toi, nous te louons et nous te supplions avec piété :
Ô Seigneur, attires le monde entier à toi.
Seigneur, que la lumière qui naît du mystère de ta Croix, attire tous les hommes,
afin qu'ils te reconnaissent comme la voie, la vérité et la vie.
Donne l'eau vive à tous ceux qui ont soif,
afin qu'ils n'aient pas éternellement soif.
Éclaire ceux qui cultivent la sagese et les sciences,
pour que les hommes deviennent plus aptes à accéder à ton royaume.
Remue tous ceux qui se sont écartés de toi par le péché et le scandale,
pour qu'ils reviennent à toi et qu'ils demeurent dans ton amour.
Reçois tous nos défunts dans la patrie céleste,
afin qu'ils se réjouissent avec la bienheureuse Vierge Marie et avec tous les saints.
Liturgie des Heures, Prières pour les Vêpres, Feria tertia hebdomada II Quadragesimae.
Cher Pape, je te souhaite de guérir bien vite pour recommencer à lire l'Évangile et la Parole de Dieu. Je sais que tu as pardonné à cet homme qui t'a blessé et ainsi, moi aussi je veux pardonner à qui fait la rapporteuse ou qui me donne des coups de pied. Fais que je me conduise toujours bien et fais qu'il y ait la paix en tous lieux. Lettre d'une fillette après l'attentat du 13 mai 1981 contre le pape.
Jean-Paul II, Audience générale, 28 octobre 1981.
Le curé de Sainte-Justine de Padoue vit entrer au petit matin, dans sa sacristie, un ecclésiastique pauvrement vêtu qui lui demanda la permission de célébrer la messe. Le curé le regarde; et lui demande son celebret. L'inconnu n'en avait pas. Le curé le questionne :
- D'où êtes-vous ?
- De Trévise.
- Que faites-vous à Trévise ?
- Rien.
- Comment rien ? Vous n'êtes ni curé, ni vicaire, ni prêtre habitué ?
- Non.
- Vous m'étonnez... Enfin... dites votre messe.
En s'en allant, le curé alla voir le registre sur lequel tout célébrant doit signer son nom. Il lut : "Joseph Sarto, évêque de Mantoue."
Georges Buraud, Pie X, le Pape de l'unité, Paris, 1951, p. 38.
À lire les Actes de apôtres, on s'aperçoit qu'ils vont de surprise en surprise, sans cesse dépassés par les événements. Ils s'attendaient à être persécutés : le Christ le leur avait prédit. Mais non à ce que l'un de leurs persécuteurs les plus actifs devînt soudain leur soutien et auxiliaire le plus ardent : c'est pourtant ce qui arrive avec Saül de Tarse, devenu Paul. Ils s'attendaient à convertir la communauté juive au sein de laquelle ils prêchaient, mais non les païens qui s'adressent à eux et dont ils voient avec stupeur qu'eux aussi reçoivent l'Esprit-Saint ; c'est pourtant l'histoire de Corneille le centurion, un petit sous-officier de l'armée romaine en garnison à Césarée. Les apôtres iront ainsi d'imprévu en imprévu, de dépassement en dépassement. Ce sont des hommes simples pour la plupart, on le sait, pêcheurs de leur état, et non sans reproche. On imagine le regard que le Christ dut avoir sur les douze hommes au moment même où il les choisissait : le premier un renégat, le dernier un traître ; rien de très rassurant dans cette douzaine d'hommes inexplicablement choisis. Et cela va constituer un trait permanent de l'histoire de l'Église.
Régine Pernoud, Les saints au Moyen Âge. La sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Paris, 1984, p. 34.
Moi de même, mon Sauveur, je Vous en prie par ce décapité,
Ayez pitié de ceux que j'aime, de peur qu'ils ne meurent dans leur incrédulité,
Et pour qu'ils entendent comme moi, avant l'heure où la Sentence s'exécute,
Votre voix qui leur dit : Paul, je suis ce Jésus que tu persécutes.
Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei, Le groupe des apôtres : saint Paul.
La chrétienté médiévale - pour ne mentionner qu'elle - qui pourtant a théoriquement élaboré, en reprenant la grande tradition d'Aristote, la conception naturelle de l'État, n'a pas toujours échappé à la tentation intégraliste d'exclure de la communauté temporelle ceux qui ne professaient pas la vraie foi. L'intégralisme religieux, sans distinction entre la sphère de la foi et celle de la vie civile, pratiqué encore de nos jours sous d'autres cieux, paraît incompatible avec le génie propre de l'Europe tel que l'a façonné le message chrétien.
Jean-Paul II, Discours au Parlement européen, Strasbourg, 1988.
Le chrétien doit avoir soif de savoir. Maniement des sciences les plus abstraites ou habileté technique, tout peut et doit conduire à Dieu. Car il n’est pas de tâche humaine qui ne soit sanctifiable, qui ne soit une occasion de se sanctifier personnellement et de collaborer, avec Dieu, à la sanctification de tous ceux qui nous entourent. Ce n’est pas au fond d’une vallée mais au sommet de la montagne que doit briller la lumière de ceux qui suivent Jésus-Christ : pour que l’on voie vos bonnes œuvres et que l’on glorifie votre Père qui est dans les cieux (Matthieu 5, 16).
Travailler ainsi, c’est prier. Étudier ainsi, c’est prier. Faire ainsi de la recherche, c’est prier ; nous n’en sortons jamais ; tout est prière, tout peut et doit nous mener à Dieu, nourrir ce dialogue continuel avec Lui, du matin au soir. Tout travail digne peut être prière; et tout travail qui est prière est apostolat. C’est ainsi que l’âme s’affermit, dans une unité de vie simple et solide.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 10.
Pour être d'authentiques évangélisateurs il faut apprendre à se tenir devant Dieu ; il est nécessaire d'éduquer l'esprit et le cœur à regarder le Christ, à s'adresser à lui, à l'aimer. Car ce n'est que si vous faites du Christ la fin constante de votre vie que vous pourrez animer toujours plus le monde par la puissance de son Esprit.
Jean-Paul II, Discours à la IIème "ultreya" nationale du mouvement des "Cursillos", Rome, 20 avril 1985.